Les “règles de route” nautiques sont couvertes par l’IRPCS, également connu sous le nom de règlement sur les collisions, et visent à prévenir les collisions en déterminant quel navire est le navire “en attente” et quel navire doit céder le passage, appelé navire “cédant le passage”. Le navire en attente maintient son cap et sa vitesse, tandis que le navire cédé prend des mesures pour éviter la collision. Un navire à moteur cède généralement la place aux voiliers, aux bateaux de pêche et à ceux dont la manœuvrabilité est limitée.
Identifier le risque de collision
Lorsqu’un bateau à moteur s’approche de vous par la droite, évaluez le risque en observant son cap. Si son cap ne change pas et que la distance diminue, il y a un risque de collision et vous devez prendre les mesures qui s’imposent. Lorsque vous choisissez la marche à suivre, tenez compte de la vitesse et de la proximité du bateau à moteur, car les bateaux plus proches et plus rapides augmentent le risque de collision.
Vous êtes le récipient de transfert
En supposant que vous soyez également un bateau à moteur et non un voilier, vous êtes le bateau qui cède le passage si un bateau à moteur s’approche de vous par la droite (tribord).
Prendre des mesures rapides et substantielles
Agissez rapidement pour éviter le risque de collision, mais aussi pour que le navire en attente sache que vous avez agi. Vous pouvez modifier votre trajectoire, réduire votre vitesse ou vous arrêter complètement. Votre meilleur plan d’action sera presque toujours d’ajuster votre cap à tribord pour vous assurer de passer derrière le navire en attente. Si vous choisissez de maintenir la même direction mais de ralentir, c’est bien, mais sachez que cela sera beaucoup moins évident pour le bateau qui vous suit, en particulier lorsque la visibilité est réduite.
Faites retentir le signal de danger si nécessaire
Si vous êtes le navire en attente, qu’un risque de collision persiste et que les intentions de l’autre navire ne sont pas claires, émettez le signal de danger en émettant au moins cinq coups brefs.
Mettre en place un dispositif de passage en toute sécurité
Vos actions doivent permettre d’établir un plan de passage sûr avec le bateau à moteur. Maintenir la vitesse mais changer de cap, réduire la vitesse mais maintenir le cap ou une variante des deux. Ce que vous ne devez JAMAIS faire, c’est tourner à bâbord. Il est imprudent et dangereux d’agir de la sorte, sauf si c’est la seule façon d’éviter une collision dans un espace restreint. En cas de doute, passez derrière. Personne n’est jamais entré en collision avec un navire qu’il dépassait, mais beaucoup sont entrés en collision avec un navire qu’ils pensaient pouvoir dépasser.
Maintenir une surveillance adéquate
Une vigilance constante est de mise. Utiliser les observations visuelles, le radar et l’AIS pour détecter les dangers potentiels. Scrutez régulièrement l’horizon et soyez attentif aux changements de conditions.
Procédez avec prudence
Restez prudent même après avoir évité un premier risque de collision. Surveiller les autres navires et les conditions environnementales afin de maintenir la sécurité.
Sur un jetski ?
Avec la vitesse et le rayon de braquage d’un jet ski, vous disposez d’un large éventail d’options et le seul véritable impératif est de ne pas se mettre en travers du chemin du bateau à moteur. Les options qui s’offrent à vous sont les suivantes : ralentir et céder le passage au bateau à moteur ; maintenir la même direction et la même vitesse ; s’approcher du bateau de manière à pouvoir sauter son sillage ; augmenter votre vitesse et passer bien devant le bateau à moteur.