juin 4, 2024

9 min

Compétences et navigation

Que devez-vous faire pour éviter d’entrer en collision avec un autre navire ?

Collision en mer entre deux navires

Que vous naviguiez sur un voilier, un bateau à moteur ou tout autre type d’embarcation, il est essentiel d’éviter les collisions pour garantir la sécurité sur l’eau. Il est donc essentiel que les conducteurs de bateaux sachent comment gérer les situations de manière appropriée. Il est donc essentiel de comprendre et de respecter le Règlement international pour prévenir les abordages en mer (RIPAM), également connu sous le nom de COLREG. Ces règlements fournissent un ensemble complet de lignes directrices visant à garantir la sécurité de la navigation et à prévenir les accidents. Nous verrons comment les mettre en œuvre, mais aussi quelques conseils de bon sens pour diverses situations.

Comprendre le transport maritime commercial à grande échelle

Les grands navires commerciaux sont un spectacle courant pour tout plaisancier et vous devez savoir comment partager l’eau avec eux en toute sécurité. Ils peuvent sembler lents et encombrants, mais ne vous y trompez pas. Voici ce que vous devez savoir.

Deux navires sont entrés en collision

Attention à leur vitesse

Ne sous-estimez pas la vitesse à laquelle un grand navire peut se déplacer. Même à des vitesses de manœuvre (environ 12-15 nœuds), ils couvrent rapidement beaucoup de terrain. Par temps clair, un navire peut être sur vous dans les 10 minutes qui suivent son repérage. En cas de faible visibilité, ce temps se réduit considérablement. Rappelez-vous qu’à 10 nœuds, un navire parcourt un mille nautique en seulement 6 minutes.

Restez à l’écart des canaux étroits

Les grands navires ont une manœuvrabilité limitée, en particulier dans les chenaux étroits. Le canal lui-même n’est pas toujours bien défini, il est donc essentiel de leur laisser beaucoup d’espace. Ils ne peuvent pas facilement faire un écart pour éviter des navires plus petits comme le vôtre – et ne le feront probablement pas.

Comprendre leur distance d’arrêt

L’arrêt d’un grand navire nécessite du temps et de la distance, parfois un mille ou plus. Un navire qui ralentit perd également le contrôle de la direction parce que son gouvernail a besoin d’un flux d’eau pour fonctionner. S’ils inversent leur moteur, leur direction devient encore plus imprévisible.

Faites preuve de bon sens et de courtoisie

Restez à l’écart des grands navires commerciaux pour éviter les collisions. S’il vous plaît, ne soyez pas l’imbécile qui insiste pour être le navire de soutien et les forcer à changer de cap pour vous.

Autres risques commerciaux

Faites également attention aux navires plus petits. Les remorqueurs qui tirent des barges peuvent être difficiles à voir la nuit, surtout si les barges sont mal éclairées. N’oubliez pas qu’un câble de remorquage peut représenter un grave danger s’il est partiellement immergé. Les navires de pêche commerciale, bien que plus maniables, sont un cauchemar en matière de collisions. Au moment où vous pensez avoir compris leur cours, ils se retournent vers vous et vous donnent une crise cardiaque. C’est eux qui seront les gardiens du navire lorsqu’il s’agira de vous, alors laissez-les s’éloigner et restez en dehors de leur chemin.

navire en perdition

Les manœuvres clés

La puissance cède la place à la voile (mais voir ci-dessus). Pour les navires à moteur, passez de bâbord à bâbord. Si vous traversez, cédez le passage à un navire venant de votre côté tribord. En cas de dépassement, laissez beaucoup d’espace jusqu’à ce que vous soyez bien passé. Si deux voiliers ou plus naviguent, l’amure bâbord cède la place à l’amure tribord. Si vous ne pouvez pas savoir sur quel bord ils sont, supposez qu’ils sont tribord amures. Si vous êtes tous les deux sur le même bord, le navire sous le vent est le navire en attente. Les grands virages sont beaucoup plus faciles à comprendre qu’un changement de vitesse. Pour la puissance. En ce qui concerne les navires pilotés, il existe un vieux dicton qui vous sera utile : “Si vous devez couler, coulez avec la roue à tribord toute”.

Généralités Bonnes pratiques

Restez vigilant

Il est très important de rester conscient de la situation. Soyez bien conscient des autres bateaux et des dangers liés à la navigation devant, derrière et de chaque côté.

Restez à l’écart des navires commerciaux

Évitez de naviguer dans les chenaux de navigation, surtout si la visibilité est mauvaise en raison du brouillard, de la pluie ou de l’obscurité. Les grands navires doivent rester dans les chenaux profonds, ce qui n’est pas le cas de la plupart des petits navires. Quelle que soit la vitesse de votre bateau, il est préférable de passer bien en arrière d’un navire ou d’une péniche. Rappelez-vous qu’aucun bateau n’a jamais coulé en passant derrière un navire en mouvement.

Soyez visible

La nuit, assurez-vous que vos feux de navigation sont clairs et qu’ils ne sont pas masqués par des voiles, des drapeaux ou des dériveurs. Si vous voyez les feux de position d’un navire et que vous ne pensez pas avoir été vu, commencez à vous écarter, en utilisant des lampes de poche sur les voiles, un projecteur, des ampoules flash ou une fusée éclairante blanche pour indiquer votre position. Emportez un réflecteur radar aussi haut que possible sur le bateau ou, mieux encore, un See-Me électronique.

Surveillez l’AIS, mais ne vous y fiez pas

Probablement l’un des meilleurs investissements que vous puissiez faire, un récepteur/émetteur du système d’identification automatique (AIS) n’est pas une obligation légale pour la plupart des bateaux de plaisance, mais je ne voudrais pas aller en mer de nos jours sans en avoir un. Il vous indiquera qui se trouve dans les parages et à quelle distance ils s’approcheront de vous. Mais tous les bateaux n’en sont pas équipés et les données AIS peuvent parfois être inexactes ou incomplètes en raison d’une perte de signal ou d’une panne d’équipement. Lisez notre article complet sur l’AIS ici.

Connaissez vos lumières

Vous n’avez pas besoin d’en connaître beaucoup, mais vous devez en connaître quelques-uns et de manière bien détaillée. Un navire à moteur est équipé d’un feu à vapeur blanc (orienté vers l’avant), d’un feu arrière blanc (orienté vers l’arrière), d’un feu vert à tribord et d’un feu rouge à bâbord. Vous voulez vous souvenir de bâbord et de tribord ? Lisez ceci. Si le navire mesure plus de 50 mètres, il sera équipé de deux feux de route blancs, celui de l’avant étant plus bas. (Il est ainsi très facile de voir le cap du navire).

Secteurs légers maritimes

Connaître les signaux sonores

Les signaux sonores sont utilisés en permanence par les navires de commerce et par tous les navires à visibilité réduite. Ils permettent de clarifier les intentions du bateau. Un coup court indique qu’un navire change de cap à tribord (à droite), tandis que deux coups courts signalent un virage à bâbord (à gauche). Trois coups brefs signifient que le navire est en propulsion arrière, c’est-à-dire qu’il se déplace ou est sur le point de se déplacer vers l’arrière. Vérifiez si c’est pour vous et si c’est le cas, faites vite.

Surveillez votre VHF

Si vous disposez d’une radio VHF à bord, n’oubliez pas que le canal 16 est la fréquence d’appel et de détresse, tandis que le canal 13 est la fréquence de travail utilisée pour organiser la rencontre et le passage en toute sécurité entre les navires commerciaux. les navires et autres embarcations. N’utilisez pas votre VHF pour éviter les collisions, sauf en cas de proximité, lorsque le temps de réaction est limité. Indiquez clairement qui vous êtes, où vous êtes et à qui vous vous adressez. Dans toutes les autres situations, les règlements vous indiquent exactement ce qu’il faut faire et l’utilisation de la VHF est l’une des principales causes de confusion.

Utilisez des jumelles

La nuit, en particulier, ils peuvent vous aider à déterminer les feux et la direction des navires avec une plus grande précision. Prenez l’habitude de balayer l’horizon à 360 degrés au moins toutes les quinze minutes, plus fréquemment dans de mauvaises conditions, même si vous ne voyez rien, et oui, y compris la nuit !

Comprendre les bases de l’IRPCS

Les IRPCS sont divisés en plusieurs parties, la partie B (règles de pilotage et de navigation) et la partie C (feux et formes) étant les plus pertinentes pour éviter les collisions. Voici un guide des principales règles

Maintenir une surveillance adéquate (règle 5)

Restez toujours vigilant par la vue, l’ouïe et tous les moyens disponibles appropriés aux circonstances et aux conditions qui prévalent. Cela permet d’évaluer pleinement la situation et le risque de collision. Suivez le relèvement de tout navire présentant un risque de collision.

Vitesse de sécurité (règle 6)

Roulez à une vitesse sûre afin de pouvoir prendre des mesures appropriées et efficaces pour éviter une collision et vous arrêter sur une distance adaptée aux circonstances.

Risque de collision (règle 7)

Utilisez tous les moyens disponibles pour déterminer s’il existe un risque de collision. En cas de doute, supposez qu’il existe un risque.

Action pour éviter la collision (Règle 8)

Prenez à temps les mesures nécessaires pour éviter une collision. Veillez à ce que vos actions soient suffisamment importantes pour être visibles par les autres navires…

Canaux étroits (règle 9)

Restez aussi près que possible de la limite extérieure du chenal qui se trouve sur votre tribord.

Dispositifs de séparation du trafic (règle 10)

N’utilisez pas de TSS, sauf si vous êtes un grand navire. Restez à l’extérieur, sauf si vous devez y entrer. Évitez de les traverser si possible, mais si vous devez le faire, faites-le à 90° par rapport au sens de la circulation. Toutes les autres règles s’appliquent normalement.

Résumé

Que devez-vous faire pour éviter d’entrer en collision avec un autre navire ? Soyez attentif aux règles de navigation et aux schémas de circulation dans les zones très fréquentées. Comprendre et respecter l’IRPCS, rester vigilant à l’égard des autres bateaux, maintenir une vitesse de sécurité et prendre des mesures décisives en cas de besoin. Sachez que les débris flottants sont plus fréquents après de fortes pluies. Ne conduisez jamais votre bateau si vous êtes fatigué, stressé ou si vous avez consommé de l’alcool, car ces facteurs jouent souvent un rôle dans les collisions. En suivant ce guide, vous pouvez réduire considérablement le risque de collision. Ces compétences sont essentielles pour toute personne souhaitant suivre les cours RYA Day Skipper, Yachtmaster ou ASA. L’apprentissage continu avec un instructeur de voile expérimenté et l’expérience pratique amélioreront encore votre capacité à naviguer en toute sécurité, vous permettant de profiter de votre temps sur l’eau en toute confiance.

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