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Que vous cherchiez à acheter un bateau ou que vous souhaitiez simplement en savoir plus sur l’anatomie d’un bateau et sur les éléments qui le composent, une bonne compréhension du type de coque et des différents éléments d’un bateau vous sera d’une aide inestimable. Rédigé par les marins d’expédition experts de Rubicon 3, ce petit guide traite des types de coques et décrit les accessoires les plus courants que l’on trouve sur la plupart des bateaux, notamment les quilles, les types de gouvernail, les arbres et les roulements. Ainsi, ce guide donnera aux propriétaires et aux utilisateurs de bateaux une base vraiment solide sur les connaissances clés nécessaires pour être un plaisancier compétent.
La coque du bateau détermine la façon dont il se déplace sur l’eau, l’efficacité avec laquelle il affronte les vagues et le confort qu’il offre dans différentes conditions de mer. Il est donc essentiel de comprendre le type de coque du bateau.
Une coque à déplacement a une forme en V et se déplace dans l’eau plutôt que de la surplomber. Cette forme de coque traditionnelle est la plus courante pour les voiliers de croisière au long cours. Souvent, le bau, c’est-à-dire le point le plus large de la coque, est plus étroit que sur les coques planantes. Les coques à déplacement ont une bonne stabilité dans les mers agitées grâce à une conception profonde et pleine. Vous pouvez vous attendre à un mouvement plus confortable, la forme en V réduisant l’impact des vagues. L’inconvénient est que le fait de couper dans l’eau se traduit par une vitesse de pointe plus faible. Le tirant d’eau plus important peut également limiter l’accès aux eaux peu profondes. Dans l’ensemble, ce type de coque est idéal pour les croisières en eaux profondes, où le confort et l’endurance priment sur la vitesse.
Une coque à déplacement modifié possède un mélange de caractéristiques de déplacement et de planage, ce qui la rend courante sur les bateaux à moteur de croisière et les voiliers conçus pour passer beaucoup de temps sous le vent. Cette forme permet d’atteindre une vitesse plus élevée, car son fond est plus plat que celui d’une coque à déplacement total et elle passe au-dessus des vagues plutôt qu’elle ne les traverse. L’inconvénient est qu’elle est moins stable dans des conditions plus difficiles et qu’elle claque davantage dans la mer formée.
Le pont est probablement l’endroit où vous passerez le plus de temps à bord, que ce soit pour naviguer ou pour vous détendre.
La superstructure est la partie de la coque du navire qui se trouve au-dessus du pont principal.
La barre est l’endroit où vous contrôlez le cap et la vitesse du bateau.
Les feux de navigation sont essentiels pour vous permettre d’être vu en cas de faible luminosité ou de mauvaise visibilité. Ils permettent également aux autres plaisanciers de déterminer votre cap et votre vitesse. La plupart des bateaux sont équipés d’une combinaison de feux latéraux (rouge et vert), d’un feu de poupe (blanc) et d’un feu de route (blanc). Les arcs de visibilité sont absolument essentiels à la sécurité de la navigation.
Les moteurs peuvent être in-bord ou hors-bord, diesel ou à essence. Il est utile de comprendre les différents types de moteurs et leurs composants pour assurer la sécurité et l’adéquation.
Les moteurs diesel in-board sont la source d’énergie la plus courante pour les voiliers de croisière en raison de leur fiabilité, de leur rendement énergétique et de leur sécurité. Le carburant diesel est moins volatil que l’essence, ce qui réduit considérablement le risque d’incendie ou d’explosion, particulièrement important dans les espaces confinés sous le pont. Les moteurs diesel sont également plus économes en carburant, offrant une plus grande autonomie avec moins de carburant, et sont conçus pour fonctionner pendant de longues périodes sous charge. Leur construction robuste leur permet de résister aux conditions difficiles de l’environnement marin.
Les moteurs hors-bord à essence sont généralement utilisés sur les petits voiliers, les annexes et les dériveurs plutôt que sur les grands bateaux de croisière. Ils sont légers, portables et faciles à entretenir, ce qui en fait un choix pratique pour l’alimentation auxiliaire des petits bateaux.
Les moteurs à essence in-board sont moins courants sur les voiliers en raison du risque d’incendie plus élevé qu’ils présentent. Ils sont souvent à l’origine de graves accidents de navigation, mais restent un choix populaire sur de nombreux bateaux à moteur de taille petite ou moyenne. L’essence produit des fumées très volatiles qui peuvent s’accumuler dans la cale et créer un grave risque d’explosion si elle n’est pas correctement ventilée. C’est pourquoi les bateaux équipés d’un moteur à essence in-board doivent être dotés d’un système de ventilation forcée pour évacuer les fumées avant de démarrer le moteur. La plupart des voiliers de croisière modernes évitent les moteurs à essence in-board au profit d’alternatives diesel plus sûres.
L’arbre, qui fait partie intégrante de la coque du bateau, transmet la puissance du moteur à l’hélice, convertissant l’énergie de rotation en poussée avant ou arrière. L’arbre doit être aligné avec précision sur le moteur pour éviter les vibrations et l’usure excessives. Les roulements, tels que le roulement du coulisseau, soutiennent l’arbre lorsqu’il sort de la coque. Ils sont généralement lubrifiés par l’eau.
L’hélice est le dernier maillon du système de propulsion. Elle convertit la puissance du moteur en poussée et fait avancer ou reculer le bateau. Les voiliers de croisière utilisent généralement des hélices tripales, qui offrent un équilibre entre efficacité, douceur de fonctionnement et puissance délivrée. Une hélice tripale offre de meilleures performances dans des conditions difficiles et sur de longues distances. Certains bateaux utilisent des hélices repliables ou en drapeau pour réduire la traînée en navigation, ce qui améliore l’efficacité de la navigation sans sacrifier la capacité de propulsion.
La quille est le point le plus bas de la coque d’un bateau et assure la stabilité et la résistance latérale, empêchant le bateau d’être poussé latéralement par le vent. Le gouvernail permet de diriger le bateau, sauf s’il est équipé d’un moteur hors-bord. Ces deux éléments sont de conception différente, chacun offrant des avantages uniques en fonction de l’utilisation du bateau et des conditions de navigation.
Quille pleine
S’étend sur presque toute la longueur de la coque, ce qui lui confère une excellente stabilité directionnelle, en particulier au portant. On le trouve sur les bateaux de croisière traditionnels et les yachts de haute mer conçus pour les longues traversées. Ses inconvénients sont une vitesse plus faible et une manœuvrabilité réduite, en particulier dans les marinas.
Quille à ailettes
Une quille plus courte et plus profonde qui offre une meilleure manœuvrabilité et de meilleures performances. Fréquente sur les bateaux de croisière et de course modernes. Les quilles à aileron ont une surface mouillée plus faible, ce qui signifie moins de traînée et une plus grande efficacité, mais elles offrent moins de stabilité directionnelle que les quilles pleines lorsque vous naviguez sous le vent. Elles sont également plus susceptibles d’être endommagées par des chocs ou des charges lourdes. Certaines quilles à ailettes sont dotées d’un bulbe à la base pour un lest supplémentaire.
Quille à ailettes
Les extensions horizontales en forme d’aile à la base augmentent la stabilité et réduisent le tirant d’eau. Améliore la portance et l’efficacité, en particulier par vent faible. Courant sur les bateaux qui doivent accéder à des eaux peu profondes tout en conservant leur stabilité.
Quille relevable / Quille pivotante / Dérive
Quille rétractable qui peut être relevée ou abaissée selon les besoins, permettant aux bateaux d’accéder à des mouillages peu profonds. On la trouve généralement sur les voiliers remorquables, mais aussi sur certains bateaux d’expédition. Elle offre une certaine polyvalence, mais les pièces mobiles nécessitent davantage d’entretien.
Quille de cantonnement
Quille très performante qui peut basculer sur le côté, déplaçant le lest et augmentant la stabilité sans augmenter le poids. Utilisée principalement dans les voiliers de course pour une vitesse et une efficacité maximales. Très complexe, elle n’est généralement pas utilisée sur les bateaux de croisière en raison des risques mécaniques qu’elle présente.
Un gouvernail bien conçu permet une manœuvrabilité et une réactivité précises.
Gouvernail intégral
Monté derrière un skeg de protection, qui protège le gouvernail des dommages. On les trouve sur les bateaux de croisière hauturière, car ils sont plus robustes. Les inconvénients sont qu’ils sont plus lourds et généralement moins réactifs que les gouvernails à bêche.
Spade Rudder
Il s’agit d’un gouvernail entièrement équilibré et suspendu, courant sur les voiliers modernes. Plus légers et plus réactifs que les gouvernails montés sur skeg, ils offrent une excellente manœuvrabilité. Ils sont vulnérables aux dommages causés par l’échouage ou les chocs.
Gouvernail monté sur le tableau arrière
Monté à l’extérieur sur la poupe, souvent sur les petits voiliers et les yachts traditionnels. Simple, facile à inspecter et à réparer, mais moins efficace.
Gouvernails jumelés
Utilisé sur les bateaux de croisière à grand rayon d’action et les bateaux de course au large. Permet un meilleur contrôle en cas de gîte, en particulier à grande vitesse. Plus complexe et nécessitant une maintenance supplémentaire.
Gouvernail équilibré
Conçu avec une partie du gouvernail en avant de son axe de rotation, ce qui réduit l’effort de barre. Améliore la maniabilité et la réactivité.