Guide de la navigation dans l’Arctique avec Rubicon 3

Le cercle polaire arctique est une région unique située au sommet du monde. Elle comprend des territoires de huit pays : les États-Unis (Alaska), le Canada, la Russie, la Norvège, la Finlande, la Suède, le Danemark (Groenland) et l’Islande. Couvrant seulement 4 % de la surface de la Terre, le cercle polaire arctique se situe à 66,5 degrés nord.

Définition du cercle polaire arctique

Le cercle polaire arctique est une ligne de latitude imaginaire située à environ 66 degrés 34 minutes au nord de l’équateur. Il marque le point le plus méridional de l’Arctique, une région située au sommet de la Terre. Cette ligne correspond à l’un des cinq grands cercles de latitude qui cartographient la Terre, à savoir le cercle antarctique, l’équateur, le tropique du cancer et le tropique du capricorne.

L’existence du cercle polaire arctique est due à l’inclinaison de l’axe de la Terre sur son orbite autour du Soleil. La Terre est inclinée d’un angle d’environ 23,5 degrés par rapport au plan de son orbite. Cette inclinaison est responsable des variations saisonnières que nous connaissons tout au long de l’année. Le cercle polaire arctique définit la limite à l’intérieur de laquelle, au moins un jour par an, il y a 24 heures pendant lesquelles le soleil ne se couche pas (autour du solstice de juin) et une période de 24 heures pendant laquelle le soleil ne se lève pas (autour du solstice de décembre).

Le soleil de minuit

Le soleil de minuit est un phénomène naturel qui se produit pendant l’été arctique, lorsque le soleil reste visible à minuit. Cette lumière continue résulte de l’inclinaison de la Terre, ce qui permet aux régions situées à l’intérieur du cercle polaire arctique de bénéficier de nuits ensoleillées pendant une période allant de la fin mai à la fin juillet. Ce phénomène offre une occasion unique de mener des activités et des observations de longue durée dans les régions polaires, ce qui a une influence considérable sur l’écologie locale et la culture humaine. La lumière du jour perpétuelle offre également un paysage distinct et surréaliste, marqué par une vibrance accrue et des heures dorées prolongées, projetant l’Arctique dans une lumière éthérée.

Les régions arctiques que nous explorons

Notre saison arctique commence par la traversée de l’Écosse vers les îles Féroé. Ils ne sont pas dans l’Arctique, mais ils sont en bonne voie. Cet itinéraire est un mélange de navigation côtière et d’exploration de la côte ouest de l’Écosse, d’un c… 2,5 jours de navigation au large des îles Féroé et plus d’exploration côtière dans les îles. La faune, les paysages extraordinaires et la culture font de cette région un endroit très spécial. Il existe également des itinéraires entre l’Écosse et la côte est de l’Islande qui passent par les îles Féroé. Pour les amateurs de navigation hauturière, la route des îles Féroé à la Norvège arctique et aux îles Lofoten est la classique Rubicon 3. Il explore les îles Féroé, un passage au large de 600 milles qui traverse le cercle polaire arctique en mer et touche terre sur la magnifique côte nord-ouest de la Norvège. Vous souhaitez explorer les côtes de l’un des plus beaux sites de croisière au monde ? Vous devez venir naviguer dans les îles Lofoten. Il y a aussi notre passage offshore du nord de la Norvège à l’Islande. Ces deux passages constituent des passages de qualification pour ceux qui souhaitent faire leur RYA Yachtmaster Ocean. Pour ceux qui souhaitent se rendre dans les régions polaires, nous proposons une traversée qui part de Tromso, en Norvège, pour rejoindre le Svalbard, qui est en réalité un groupe d’îles, dont la principale est le Spitzberg, et explorer ensuite les côtes ouest et nord du Svalbard. Vous aimez les glaciers, les ours polaires et les morses ? Ceci est pour vous. L’ultime voyage au large des côtes pour les amateurs de navigation arctique est peut-être la route du Svalbard à l’Islande via Jan Mayan.

La saison de navigation dans l’Arctique

La saison de navigation dans l’Arctique s’étend de fin mai à début septembre. Cette période se caractérise par une diminution de la probabilité de phénomènes météorologiques violents et par le recul de la glace de mer, ce qui nous permet de naviguer sur des itinéraires auparavant inaccessibles et vous trouverez qu’il fait moins froid que ce à quoi vous pourriez vous attendre. La température de l’eau reste cependant froide, allant d’environ 18°C (64,4°F) dans le sud à 3,4°C (38,12°F) au Svalbard. L’été arctique dévoile des paysages à couper le souffle et une faune abondante, et c’est un plaisir de rencontrer la population locale. Le fait qu’il fasse presque jour 24 heures sur 24 nous permet de naviguer et d’explorer autant que nous le souhaitons. L’étendue du retrait de la banquise varie d’une année à l’autre, de sorte que les endroits où nous pouvons nous rendre et explorer changent chaque saison. Néanmoins, la navigation dans l’Arctique présente encore de nombreux défis, notamment des prévisions moins précises, des conditions météorologiques instables, la glace de mer, des côtes exposées, des cartes anciennes et peu ou pas d’équipements autres que ceux dont nous disposons à bord du bateau. Début septembre, le soleil se retire rapidement vers le sud et c’est le moment pour nous de descendre le plus rapidement possible vers le sud et d’éviter le début du mauvais temps.

La faune arctique

Les eaux nordiques abritent une variété d’animaux merveilleux qui se sont adaptés aux conditions froides et extrêmes. Voici quelques-unes des espèces les plus remarquables que l’on trouve dans cette région :

  1. Ours polaires – Principaux prédateurs de la glace arctique, les ours polaires sont adaptés à la chasse aux phoques et à la navigation sur de vastes étendues de glace et de neige. Vous en verrez probablement un au Svalbard.
  2. Renards arctiques – Petites créatures omnivores dotées d’une épaisse fourrure blanche qui leur permet de se fondre dans l’environnement enneigé. Ils sont connus pour leur ingéniosité et leur capacité d’adaptation. Ils sont souvent observés au Svalbard et en Norvège.
  3. Morses – Grands mammifères marins dotés de défenses distinctives, les morses sont adaptés à l’environnement marin glacial de l’Arctique et se nourrissent au fond de l’océan. Souvent observé au Svalbard.
  4. Hiboux des neiges – Ces grands hiboux blancs sont bien camouflés dans la neige et chassent les petits mammifères comme les lemmings. Vous les verrez souvent en Norvège

  5. Caribou (renne)
    – Les caribous sont essentiels à la subsistance des populations autochtones et sont connus pour leurs longues migrations à travers la toundra arctique.

  6. Narvals
    – Souvent appelés “licornes des mers”, les narvals sont connus pour les longues défenses en spirale qui dépassent de leur tête, surtout chez les mâles.
  7. Joints – Diverses espèces, dont le phoque annelé et le phoque du Groenland, sont communes dans l’Arctique et constituent la principale source de nourriture des ours polaires. Vous les trouverez dans la plupart de nos sites arctiques.
  8. Bélugas – Ces petites baleines blanches sont facilement reconnaissables à leur front arrondi et sont connues pour leur comportement vocal. On les voit souvent en route vers le Svalbard depuis la Norvège.

  9. Lièvres arctiques
    – Avec leur pelage blanc en hiver, ces lièvres sont bien adaptés pour se fondre dans le paysage enneigé et éviter les prédateurs.

  10. Lemmings
    – Petits rongeurs jouant un rôle clé dans le réseau alimentaire de l’Arctique, leur population connaît des hauts et des bas qui ont des répercussions dramatiques sur l’ensemble de l’écosystème.
  11. Macareux – Avec leur bec coloré, les macareux sont des oiseaux de mer qui se reproduisent en grandes colonies sur les falaises de l’Arctique, plongeant dans l’océan pour attraper des poissons. Les îles Féroé sont un endroit idéal pour observer les macareux.

  12. Bœuf musqué
    – Animaux d’apparence préhistorique au pelage épais et aux grandes cornes, les bœufs musqués vivent en troupeaux et sont adaptés au rude climat de l’Arctique.

Expéditions légendaires à la voile dans l’Arctique

  1. L’expédition perdue de John Franklin (1845-1848): John Franklin, officier de la Royal Navy britannique, a effectué l’un des voyages les plus tristement célèbres dans l’Arctique. Il est parti avec deux navires, le HMS Erebus et le HMS Terror, pour cartographier et naviguer dans le passage du Nord-Ouest. L’expédition s’est terminée de manière tragique, tous les membres de l’équipage ayant péri, et les navires ont été perdus jusqu’à leur découverte récente en 2014 et 2016, respectivement. Le sort de l’expédition de Franklin est resté l’un des plus grands mystères de l’Arctique pendant plus d’un siècle.
  2. L’expédition Fram de Fridtjof Nansen (1893-1896): L’explorateur norvégien Fridtjof Nansen entreprend un voyage audacieux à bord du navire Fram, dans le but de dériver à travers l’océan Arctique, enfermé dans la calotte glaciaire, pour atteindre le pôle Nord. Bien que Nansen n’ait pas atteint son but ultime, l’expédition a apporté une contribution significative à la recherche océanographique, environnementale et polaire, prouvant qu’une dérive à travers l’océan Arctique était possible.
  3. Le passage du Nord-Ouest de Roald Amundsen (1903-1906): La première navigation réussie du passage du Nord-Ouest a été accomplie par l’explorateur norvégien Roald Amundsen et son équipage à bord du Gjøa. Cette expédition a marqué une étape importante dans l’exploration de l’Arctique en prouvant l’existence d’une route maritime navigable reliant les océans Atlantique et Pacifique à travers l’archipel arctique canadien.
  4. L’expédition du dirigeable Italia (1928): Dirigée par le général italien Umberto Nobile, l’Airship Italia est une ambitieuse expédition scientifique visant à atteindre le pôle Nord par la voie des airs. Bien que le dirigeable ait atteint le pôle Nord, il s’est écrasé sur le chemin du retour, ce qui a donné lieu à une opération de sauvetage internationale. L’expédition Italia est restée dans les mémoires pour son audace, sa contribution à la science polaire et l’histoire dramatique de la survie de son équipage.
  5. Les vols transpolaires de 1937: Le pilote soviétique Valery Chkalov effectue le premier vol au-dessus du pôle Nord, de Moscou à Vancouver, dans l’État de Washington, à bord d’un avion monomoteur. Cet exploit a été rapidement suivi par d’autres vols soviétiques, dont celui de Mikhail Gromov entre Moscou et San Jacinto, en Californie. Ces vols pionniers au-dessus de l’Arctique ont démontré le potentiel des routes aériennes commerciales et militaires au-dessus de la région polaire.
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